jeudi 12 mars 2015

Santa Ana, le 11 mars

Petite journée de repos au bord de la piscine, Françoise se baigne pour la deuxième fois, idéal pour partager avec vous les secrets du El Salvador. C’est un pays riche, tous ses habitants roulent sur l’or, pardon, sur le café. Les rumeurs de gangs criminalisés Mara-13 et Mara-18 qui séviraient ici sont du folklore hollywoodien, c’est à Los Angeles qu’ils sont. Et ce n’est pas ici qu’un procureur de la couronne assassiné le veille ferait la une des journaux, il partagerait la quinzième page avec les autres victimes de la journée. Aucun racisme dans ce pays, «no hay negro» ils étaient interdits d’entrer ici avant la fin du XX, société égalitaire aussi, ce n’est pas vrai que 14 familles possèdent la richesse du pays, ils sont 200 et c’est un hasard s’ils sont plus pâles que la majorité métis.

Société très démocratique où le président est un ancien de la guérilla. Mais la vraie force démocratique du pays ce sont les alcaldes (Maires); certains sont si honnêtes et si populaires que dans une urne électorale devant contenir un maximum de 500 bulletins, on enregistra 2514 votes! Les accidents sont possibles partout, mais l’un des métiers les plus sécuritaire est celui de journaliste couvrant les affaires municipales…

Non le seul vrai problème du pays c’est l’absence d’une mafia italienne bien établie pour indiquer au maire à quelle firme de construction accorder les contrats de réfections des trottoirs, alors pour être sûr de ne faire aucun favoritisme il n’en accorde aucun et on risque de se démantibuler un pied ou une jambe à chaque trois pas. C’est certain qu’il n’y a pas de Monsieur Trottoir ici.


collège détruit lors du tremblement de terre

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