Antigua, le 8 février

On se réveille vers 8h00, heureux de constater que nous sommes toujours vivants, on prend le risque d’ouvrir notre porte, l’air est respirable; je fais deux pas et regarde le ciel, un peu gris mais sans plus. Le danger semble écarté mais des promesses de volcans c’est comme des promesses de politiciens, vaut mieux rester sceptique d’autant plus qu’une fine poussière flotte toujours dans l’air.

Le couvent de Santa Clara, fondé par des sœurs venant du Mexique est un autre bel exemple des antiques richesses religieuses de la ville, comme tout le reste il cessa de vivre en 1773. Chacune de ses ruines est différente mais elles conservent entre elles une unité de style et une atmosphère spéciale unique à La Antiqua. 

 

On arrête pour diner dans un restaurant italien: Toscana La Mia Terra, 1a. Avenida Sur. No, 17B. Claude nous reçoit gentiment en français. C’est bien.

Claude nous dit que le Guatemala tient la deuxième place en Amérique Latine pour la mortalité infantile et la criminalité, son président toucherait le deuxième plus gros salaire des intègres dirigeants latinos. Sûr qu’il vise la première détenue par le Mexique, réveille Cristina, l’honneur de l’Argentine est en jeu.

On termine nos visites par l’hôtel-musée de Santo Domingo établi dans les ruines d’un couvent fondé par les dominicains en 1542. Aujourd’hui c’est un endroit de grand luxe, je crois apercevoir Anderson Cooper venu couvrir l’éruption du Fuego, au fond du restaurant mais on n’ose avancer plus près. Qui est à la table d’a côté?  Est-ce le président Otto Perez Molina tendant de convaincre Amanpour du soutien complet de son gouvernement aux indigènes touchés par l’éruption du Fuego? Au fait, pas mal cette caricature du président assis sur le volcan pour protéger la population. Depuis qu’ils ont un journal à grand tirage ils peuvent se permettre de compétionner  CNN et d’envoyer des correspondants outre-mer.

 Si le Fuego le veut, demain matin, retour à l’école pour la dernière semaine.