mardi 27 mars 2012

Tupiza, le 27 mars

On quitte l'Argentine
Changement de pays, changement de culture, changement de prix. On quitte à 8h30 le terminus de Humahuaca, jusqu’à Abra Pampa ce sont toujours les beaux paysages de la Quebrada, puis c’est l’altiplano, des plaines semi désertiques. Vers 11h30 on débarque à La Quica, le seul endroit visité ici est le terminus de bus et c’est déjà la Bolivie, pic-pic. On hésite 1 minute, il a des bus direct pour Buenos Aires, mais ce sera la Bolivie.
Pour la Bolivie
Un taxi nous amène à la frontière que l’on passe rapidement sans aucun problème, on nous avait pourtant prévenu de délais et de tracasseries possibles: Nada, nous voici à Villazón en Bolivie, petite marche dans une rue de boutiques, où on change facilement nos derniers pesos et nous voici au terminus d’omnibus. Petite tentative d’arnaque on nous vend des billets pour le bus de 15h00 en nous promettant celui de 11h00 sur le point de partir. À la douane ils n’ont pas vu que Françoise avait des fusils dans les yeux, elle les sort et le tout se règle rapidement et nous voici en route pour Tupiza.
La grande rue de Tupiza

On loge à l’hôtel Mitru, prix et confort argentin, on dine dans un resto du coin, prix et bouffe boliviens. Je ne recommande pas cette ville pour une semaine de vacances romantiques, mais c’est le meilleur point de départ pour le Sud Lupez et les Salinas. Magasinage pour des vêtements chauds, on espère partir en excursion demain matin et le soir il devrait faire 2C à 4C. La communication sera probablement coupée pour 3-4 jours. À la proxima... ce sera demain, on partira seulement mercredi, c'est ça la Bolivie



lundi 26 mars 2012

Tupiza, Bolivie, le 26 mars

On quitte l'Argentine
Changement de pays, changement de culture, changement de prix. On quitte à 8h30 le terminus de Humahuaca, jusqu’à Abra Pampa ce sont toujours les beaux paysages de la Quebrada, puis c’est l’altiplano, des plaines semi désertiques. Vers 11h30 on débarque à La Quica, le seul endroit visité ici est le terminus de bus et c’est déjà la Bolivie, pic-pic. On hésite 1 minute, il a des bus direct pour Buenos Aires, mais ce sera la Bolivie.
Pour la Bolivie
Un taxi nous amène à la frontière que l’on passe rapidement sans aucun problème, on nous avait pourtant prévenu de délais et de tracasseries possibles: Nada, nous voici à Villazón en Bolivie, petite marche dans une rue de boutiques, où on change facilement nos derniers pesos et nous voici au terminus d’omnibus. Petite tentative d’arnaque on nous vend des billets pour le bus de 15h00 en nous promettant celui de 11h00 sur le point de partir. À la douane ils n’ont pas vu que Françoise avait des fusils dans les yeux, elle les sort et le tout se règle rapidement et nous voici en route pour Tupiza.
La grande rue de Tupiza

On loge à l’hôtel Mitru, prix et confort argentin, on dine dans un resto du coin, prix et bouffe boliviens. Je ne recommande pas cette ville pour une semaine de vacances romantiques, mais c’est le meilleur point de départ pour le Sud Lupez et les Salinas. Magasinage pour des vêtements chauds, on espère partir en excursion demain matin et le soir il devrait faire 2C à 4C. La communication sera probablement coupée pour 3-4 jours. À la proxima... ce sera demain, on partira seulement mercredi, c'est ça la Bolivie



dimanche 25 mars 2012

Humahuaca, le 25 mars


Journée de calme avant le froid Bolivien. Après une brève visite à l’église Nuestra Senora de la Candalaria où on remarque l’utilisation du bois de cactus on se fait bénir à midi-pile par San Francisco Solano qui sort de sa cachette dans les murs du Cabildo, sur la place entrale. On achète nos tickets de bus pour demain et on finit nos préparatifs.

Temps de conclure sur ce pays qu’on a adoré.
C’est beau, du charme de la capitale, en passant par les charmantes villes de Cordoba et de Mendoza  et les petits villages du nord-ouest, et sans oublier bien sur les chutes d’Iguaçu.
On mange (et on boit) bien, trop bien, les portions sont souvent le double d’une portion normale mais presque toujours la nourriture est excellente.
C’est un pays riche en souvenirs et en potentiel, qui se débat avec la mondialisation et l’effet de ses politiques passées et présentes.

Le cout de la vie touristique est très correct, nos hôtels tournaient autour de $65.-en moyenne, pour la nourriture, si un Big Mac est aussi cher qu’à Montréal, un très bon repas avec vin est d’environ 50 U$D pour deux, voici qui n’aide pas le régime, surtout que les portions sont gargantuesques. Certaines choses sont données, comme les billets de transport locaux et le prix d’un concert.
La relation avec le crédit et les cartes de crédit est paradoxale, en général hôtel et restaurants veulent du cash (dolores bienvenue dans les grandes villes) pour l’utilisation d’une carte on demandera une prime 10% ou on donnera un rabais de 15%, parfois on annonce qu’on prend les cartes de crédit mais pas ce soir-problème technique, sic! Changer de l’argent est facile mais des frais locaux et à la maison, plus un taux de change défavorable amènent une surcharge d’environ 6 % sur le cash US.
À la télévision, les faits divers, accidents très nombreux et crimes divers occupent une grande place, le futbol avec les idoles locales (Boca) et internationales (Messi), la politique et des variétés complètent la programmation. C’est toujours valable comme cours d’Espagnol
Pays qui nous semble très politisé, avec les souvenirs des héros de l’Independence, San Martin et Belgrano, la nostalgie des Islas Malvidas, et le souvenir douloureux des années de dictature militaire, sans compter Christina , qu’on aime ou déteste. Souvent les gens prennent leur cause en main par des manifestations fréquentes, bloquer une rue (corte) est un sport national.
Mais surtout, c’est : UN PAIS CON BUENTO GENTE.     -     On reviendra, c’est sûr!

Iruya, le 24 mars


Tout à côté, seulement 70 km et pourtant c’est à trois bonnes heures d’autobus, à vol de condor cela doit être 25-30 km. Pourquoi diable aller accrocher un village à une falaise en 1752, certainement pas pour la fertilité des terres de roches du coin, alors pourquoi? Sinon parce que c’est beau, on se répète mais les paysages sont splendides.

On doit faire tous ces chemins

La route serpente en grimpant des collines, terres de broussailles et de roches, pas les Pays d’En Haut, de la roche, juste de la roche, à peine une petite place pour un cactus chétif entre 1000 roches. Dans l’autobus bondé, touristes et premiers habitants allant d’un minuscule village à l’autre, heureux de s’arrêter dans une foire au milieu de rien. 

Puis on atteint 4 000 m d’altitude et on commence à redescendre vers les nuages, la route s’accroche aux flancs des montagnes, on descend en faisant S après S, quand on regarde le fond de la vallée, il me semble qu’un parachute serait un moyen de transport beaucoup plus approprié et sur pour y arriver qu’un autobus qui se faufile entre les précipices et une rare auto rencontrée.
On atteint presque le fond et une immense falaise lisse me rappelle Manic-5, je deviens créationniste car je ne peux croire que le ridicule ruisseau (de loin) qui coule ici ait pu creuser une telle gorge.

 

Le village en soi convient plus aux ânes, aux mulets et aux lamas qu’aux bipèdes, les petits sentiers en roches rondes qui servent de rues en grimpant la falaise ne sont pas commodes, il faut lever les veux pour apprécier le coin, et alors la magie opère. Laissons l’image parler…..


Photos

vendredi 23 mars 2012

Humahuaca, le 23 mars

On quitte Tilcara avec un autobus local pour avancer d’un petit 41 km vers la frontière Bolivienne. On devait la traverser le 21, mais l’Argentine nous retient par son charme; peu après le départ on traverse mon tropique, les forts en astrologie et en géographie comprendront, on s’éloigne du centre de la terre d’environ 500 mètres (de 2 500 à 3 000), pourtant en traversant les petits villages de Huacalera, de Uquia et en regardant les gens monter et descendre d’autobus j’ai l’impression d’être de plus en plus en plus creux.


Sur la route les paysages magiques de la Quebrada de Humahuaca continuent de nous émerveiller. Puis on atteint le village du même nom. Sur la plaza central vous pouvez apercevoir presque tout ce que la ville offre aux visiteurs pressés. Tout seigneur, tout honneur, l’église de la Candelaria en occupe un côté, à un de ses flancs, un escalier mène au monument à la Independencia, il ne faut pas monter bien haut pour avoir une vue imprenable sur les couleurs multiples de la Quebrada. D’un autre côté, le Cabildo (mairie) au style assez particulier où se loge un office de tourisme. En face de l’église une banque et sur le dernier des côtés, des boutiques d’artisanat, tous les pouvoirs sont donc représentés.

Une petite marche en perdant la plaza de vue nous amène à une école et à un hôpital, les partisans de la gratuité de ses services publics devraient y venir faire un stage, ce n’est pas le Laos ou la Myanmar mais de quoi on se plaint.

En entrant manger au El Portillo, on se croirait à Paris, tous les clients parlent français (un couple de français, un couple de suisses et nous) la serveuse est incapable du moindre sourire et la nourriture est excellente, si la facture (144) était en Euros au lieu d’en pesos, l’illusion serait parfaite.

Mais déjà on sent la température baissée et on rejoint l’Hosteria Solar de la Quebrada sur Santa Fe pour la sieste mandataire en ce coin de pays.

Tilcara, le 22 mars


En se levant, on sait qu’on ne sait pas tromper, les crapauds sont là sur la pelouse pour saluer grand papa et la vue des montagnes environnantes est superbe.
Ne cherchez pas de club de bridge ou d’orchestres symphoniques dans cette ville de 4 500 habitants, où les seuls qui sont descendus des bateaux sont des touristes. Mais à une vingtaine de minutes de marche, il y a la Pucara de Tilcara. Il s’agit d’un site archéologique partiellement reconstitué qui nous montre la vie des peuplades locales avant l’arrivée des Espagnols. Des petites maisons, en pierre avec toit en bois de cactus, ils élevaient tranquillement les lamas et cultivaient mais et quinoa quand la conquête Inca vers 1480 et celle des Espagnols vers 1594 vint bouleverser leur vie et amener la disparition de ce village de 1 500 habitants en montagne.  


Le site est magique par les paysages qui l’entourent, un petit jardin botanique où le cactus est roi est aussi intéressant à visiter. Après un très bon diner à l’El Patio, (un autre, temps de quitter ce pays où suivre un régime sain est impossible) on grimpe sur une des collines qui entourent le village et on visite le musée archéologique qui complète celle de la Pucara.