lundi 20 février 2012

Cordoba le 19 février

Il devait pleuvoir toute la semaine et le dimanche tout est fermé à Cordoba; c’est le début du plan de match d’une journée qui s’annonce plutôt tranquille. Vers 11h la pluie cesse et le temps plus frais nous encourage à aller se délier les jambes, ce que la température tropicale des derniers jours ne permettait pas.


On voulait voir le musée de la mémoire, mais il est bien caché et finalement fermé. Arrêt dans la cathédrale qui malgré les travaux de restauration internes qui empêchent de l’admirer pleinement doit être splendide. Puis en bon patriotes on se dirige vers la Canada, Ce petit canal passe dans Cordoba avant de se jeter dans Rio Suquia. Il est décrit comme: Siete maravillas de Cordoba construidas por el hombre. Effectivement avec ses arbres de chaque côté se rejoignant au milieu du canal le site est jolie. L’eau brune y coule lentement, mais on dit que quand la Canada se fâche…
On arrive à un monument aux héros de la guerre des Malouines, grande cause ici et toujours populaire. Des banderoles: «America Latina con Christina por el Malvidas», se voient souvent.
Et soudain, comme tous les députés du PQ, la lumière se fait et j’ai l’idée qui sauvera le parti et Pauline. Une alliance internationale et une nouvelle cause. Christina et Pauline pour les Maldives et le Labrador. Notre reine adorée devrait se résoudre à envoyer un autre de ces petits fils joué au soldat et Charest et Legault s’entredéchireraient sur la noblesse de cette grande cause.


En fin d’après-midi, on prend un tour guidé dans un autre quartier, le Nueva Cordoba. Pour moi ce guide était complètement incompréhensible: NADA, mais Françoise finit par se faire à son accent et à la comprendre. Deux points majeurs de cette visite: L’iglesia del Sagrado Corazon de Jesus de los Capuchinos. Elle est tellement décorée bizarre à l’extérieur qu’elle me rappelle le temple Indien de Madurai. Pour terminer l’ex résidence privé d’un médecin français construite en 1911-1916 et convertie en musée d’arts. Le Palacio Ferrerya donne vraiment dans la démesure de l’aristocratie.
Cette ville endormie se réveille en fin de dimanche après-midi, toute la jeunesse semble se retrouver sur une place près de l’église des Capucins, et le Paseo de las Artes, sur la rive de la Canada qui était désert vers 14hoo est noir de monde. Pour la pluie toute la journée, on repassera! 

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