Entre les années 1609 et 1818, un type de société assez
spécial c’est développé dans le sud du Brésil, le nord de l’Argentine, le
Paraguay et l’Uruguay. De ces 30 reducciones d’Indios Guaranis, 15 sont en
Argentine et la mieux conservée (restaurée) est ici à San Ignacio. Dans un but
d’évangélisation, mais aussi de protection contre les bandes portugaises et
espagnoles qui voulait réduire les populations locales en esclavage, les Jésuites
ont fondées des petits regroupements de quelques milliers de personnes.
Un père curé et un compagnon assurait la direction
spirituelle et administrative de ses communautés, pour les petites choses, un
conseil de bande démocratiquement élu chaque année dirigeait le village. C’était une société basée sur un modèle
communisme ou chrétien utopique, Dos para todos, y todos para dos. Les deux
jésuites étaient naturellement le sommet de la pyramide, difficile de dire si
la protection de la Compagnie de Jésus était salutaire ou néfaste pour les
indigènes. Mieux certes que l’esclavage, mais comment établir si ce peuple des
forêts aurait été plus heureux dans sa jungle.
Côté négatif: mode de vie chamboulée, pour un Guarani,
la foret leur appartient et les espaces libres sont pour les blancs.
Reste que ce type de société prospéra jusqu’en 1767, quand les Jésuites furent interdits de séjour (ils n’écoutaient pas, entre autres, l’ordre d’enseigner l’Espagnol.) laissés de leurs mentors le déclin commença et ce sont les invasions portugaises et Paraguayennes 1816-1819 qui enfoncèrent le clou final.
Reste que ce type de société prospéra jusqu’en 1767, quand les Jésuites furent interdits de séjour (ils n’écoutaient pas, entre autres, l’ordre d’enseigner l’Espagnol.) laissés de leurs mentors le déclin commença et ce sont les invasions portugaises et Paraguayennes 1816-1819 qui enfoncèrent le clou final.
Visite très intéressate, ça vaut le détour.
Misiones Jesuitico Guaranies
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