samedi 18 février 2012

Sur la route de Cordoba, le 17 février

En se réveillant vers 7h00, nous roulons toujours et la nuit dans nos sièges cama, fut assez confortable, cette fois ci c’est Françoise qui n’as pu apprécier pleinement le service, l’heure tardive du souper (22h) ayant permis au mal des transports de s’installer. La compagnie Crucero del Norte mérite sa réputation, elle est très bien.

Avec la clarté, je commence à comprendre pourquoi nos steaks sont si immenses dans ce pays à perte de vue des champs cultivés et des troupeaux de bétails. Quand on passe un petit village, c’est la machinerie agricole moderne qui domine les points de vente. Et ici les vaches ne sont pas sur la route et les rues des villages à brouter du carton (voir Indes 2011), elles sont dans les champs et broutent gloutonnement avant de finir dans les assiettes.

On arrive finalement avec 2 heures de retard vers 13h30. C’est une grande ville de 1,5 millions d’habitants et le taxi  (presque donné, 16 pesos) nous amène vers notre hôtel dans le lourd trafic de mi-journée. 
Église sur notre rue
Notre hôtel le King David Flat Hôtel est très bien à 5 minutes de la plaza San Martin qui est le centre touristique de cette veille ville fondée en 1573. Mais ce sont les Jésuites qui assurèrent son développement et sa prospérité. Cité universitaire depuis toujours elle compte 12% d’étudiants dans ses 7 universités.
Plus que Buenos Aires, Cordoba représente l’Argentine profonde et fière, c’est ici que de nombreux futurs présidents étudièrent. Il est temps de présenter le peuple Argentin:

«Si les Mexicains descendent des Aztèques et les Péruviens des Incas, les Argentins descendent des bateau»

et sont des Européens (surtout Espagnols et Italiens) immigrés en Amérique australe. Peu d’indigènes, massacrés par les Anglais des Maldives et le grand patriote d’El Général Roca, et pas de noirs. (En Argentina no hay negros.) C’est ainsi qu’ils aiment se voir, pour la réalité, on en apprendra plus demain. Une autre façon de les décrire:

«Ce sont des Italiens qui parlent Espagnol et se prennent pour des Français.»

Une première petite marche et affamés on savoure un bon hamburger (non pas là) au Café de la paix juste à côté de la plazza San Martin quand l’orage nous surprend presque.

1 commentaire:

Lise Do a dit…

«Ce sont des Italiens qui parlent Espagnol et se prennent pour des Français.»

Définition bien mignonne, et surtout efficace....Ils sont d'accord ?
Chez les hommes, ça doit en faire les pires séducteurs matcho de la planète, non ? Chez les femmes, les plus manipulatrices ? Hi ! hi!