mercredi 8 février 2012

Montévidéo, le 7 février

Le trajet de Colonia vers Montevideo en autobus prend environ 2h et demi, au début nous sommes en campagne, terrains plats, cultivés, pas désertiques mais peu d’arbres (pas de forêts), puis tranquillement on arrive aux pauvres approches de la capitale uruguayenne. Bonne marche (3 km) du terminus d’autobus pour rejoindre notre hôtel (Oxford Hotel, 1286 Paraguay-dans le centro), nous longeons des quartiers ouvriers pauvres mais non miséreux.


De beaux bâtiments, dont le théâtre Solis que l’on visite (visite guidée en espagnol 1$) et l’église Matriz quelques places agréables (Plaza Independencia) mais dans l’ensemble Montevideo est plutôt gris et moins propre que Buenos Aires.
Plus on avance dans la Ciudad Vieja en suivant la rue Sarandi, plus la pauvreté et la misère ressortent, dans le quartier du port, c’est au Montréal de la fin des années 50 auquel je pense, papa (mon père travaillait pour le Port de Montréal) doit avoir son bureau sur la rue du 25 de agosto de 1825. Ici et là au milieu de la pauvreté poussent des pointes de rénovation, puis le spectre de la misère pointe. Vraiment pas un coin pour prendre une marche seul le soir…..


Spectacle que l’on voyait chez nous il y 55-60 ans, des «guenilloux», passent avec cheval et brouette, on en a vue au moins 5.

1 commentaire:

Lise DO a dit…

Les "guénillous" à cheval et charrette, oui j'ai connu cela quand j'avais 7-10 ans. Ils passaient dans la ruelle, derrière la rangée de blocs à 6 logements, tous attachés ensemble, sur la rue Bélanger, où j'habitais, entre la rue Garnier et de Lanaudière. On passait par la passerelle de la galerie arrière pour accéder aux hangars, ces bâtiments de bois et de tôle où on avait un espace de rangement et une porte qui s'ouvrait sur l'escalier de bois étroit, en colimaçon, qui nous menait à la ruelle. Je me souviens encore de l'odeur de ce vieux bâtiment un peu décrépi.De belles cachettes d'enfants....C'est par là aussi qu'on avait accès au vendeur de blocs de glace, pour la glacière, avant l'arrivée du frigo, je ne sais plus en quelle année....1952 ?